Coulibaly

Coulibaly

Al ghadir de Cote d'Ivoire

Une interview avec le directeur de l’association AL GHADIR
C’était un germe, qui embrassa la terre d’amour et bu du ciel les gouttes de la vie, fait mûrir des fruits et germer les épis du bien, elle a fait fleurir des roses parfumées sur les branches de la fidélité, du travail et de la sainte guidance.Les années passèrent, le germe devint une plantation (jardin) qui s’étend du cœur au cœur, portant les souffles de l’âme parmi ses feuilles. Du ruisseau, elle servait un verre aux assoiffés, arrosant une sécheresse provoquée par les saisons sèches, dessinant malgré les douleurs et les dures circonstances (catastrophes), un lac tout vert dans le continent noir, coloriant nos jours étrangers, tissant par les rayons du soleil un vêtement qui cache notre nudité et faisant de l’expatriation un refuge (une nation).L’association AL GHADIR est née en Cote d’Ivoire, par l’effort des jeunes gens, qui croyaient en leur seigneur les guidant vers le droit chemin. Malgré les difficultés et les dures circonstances, l’association a pu demeurer par la bénédiction divine et la fidélité de ses fils, pour atteindre le bon port en soignant les blessures, pleines de bienfaisances, faisant de la volonté et de la détermination, le voile de son navire.Pour mieux éclairer, nous avions eu cette interview avec le directeur de l’association AL GHADIR, Abou Al Hassan où, nous nous sommes arrêtés sur les circonstances de sa création et, ces différents centres ainsi que ses activités à travers nos questions. Nous avons commencé par :

L’interlocuteur :Quand est-ce que l’association AL GHADIR fut crée ?

L’association :Dans les années 80, après la victoire de la révolution Islamique en Iran et après un fort sentiment de responsabilité, porté par une assemblée de croyants, les invitant à l’appel de l’expatriation pour rapprocher les cœurs sous le toit du message Islamique, de la responsabilité civique et nationale, l’association a été crée officiellement en 1997 par les efforts de ses croyants avec en tête son imminence le Cheikh Abdoul Menhem KOBEISSI, qui supervise tous les programmes et travaux de l’association.Elle est devenue un ruisseau et un abreuvoir pour les fils de la communauté de Cote d’Ivoire, un point de liaison où expatriés et citoyens africains se rencontrent sur les causes culturelles humaines et civilisatrices, faisant naître un travail de bienfaisance qui s élève en sacrifice à Dieu comme il a dit : « Il hausse le bon travail » (Fater :10)


L’interlocuteur : Quelles sont les activités que l’association prend soins de réaliser ?

L’association :Les activités se divisent en deux, nationale et religieuse, et l’association a prit le pari de célébrer les fêtes nationales et partager avec la communauté son bonheur, entre autre je cite la fête de la libération du 25 mai, la fête de l’indépendance ainsi que le reste des journées nationales, parallèlement à tout cela et par son existence sous le ciel de la Cote d’Ivoire, l’association présente ses vœux aux Ivoiriennes et Ivoiriens pendant la fête de l’indépendance en participant aux différentes cérémonies.S’agissant des activités religieuses, l’association est considérée comme leader dans le domaine, commençant par le mois de carême(RAMADAN) et l’évènement de ACHOUR’A, passant par l’anniversaire du messager de la miséricorde ainsi que des gens de sa maisons (paix sur eux), pour finir avec la fête de l’AL GHADIR (Le ruisseau du Khum), Tabaski et la fête de RAMADAN (AL –FITR) sans oublier le martyr des leaders et la victoire de la révolution Islamique et, le départ vers Dieu de l’Imam….L’association par là, a tissé les meilleures relations avec ses fils de la communauté, associations et personnalités, bureau d’ULCM ainsi que l’ambassade du Liban.

L’interlocuteur : D’où l’association couvre ses dépenses et son budget ?

L’association
:
Convaincus de l’importance du message divin et son centrisme (rôle central), à préparer la terre pour celui qui possède l’époque ainsi le temps, nos fils expatriés d’une main généreuse, répondent à l’appel Coranique (qui est-ce qui va prêter à DIEU un beau prêt….)Couvrant toutes les activités et cérémonies, ils s’empressent de pratiquer les bonnes actions, traduisant que (ce qui revient à DIEU se développe…)Etant convaincus que le sacrifice des biens passe avant celui des personnes, comme le dis le Tout Puissant : (faites sacrifice par vos biens et vos personnes…).A coté de cela, l’association a créer la caisse de bienfaisance (une petite boite en bois) qui est distribuer dans les différentes boutiques et domiciles, pour soutenir les activités religieuses et la célébrations des cérémonies d’ahluleit (A.S) (les gens de la maison du prophète).

L’interlocuteur :A part les activités citées, existent-ils d’autres dépenses ?

L’association :L’association a ouvert ses portes, pour être le relais entre le pauvre et le riche. Dans ce sens, elle accepte la akika (sacrifice d’un ou plusieurs moutons), pour les faire manger au nécessiteux et autres… .Elle prend aussi les Nizrs et les Kaffarats (les votifs et expiations) dans le but de les dépenser sur qui de droit à travers certains programmes, selon la jurisprudence des guides. Sans oublier aussi l’aumône du carême (Zakatoul Fitra) ainsi que les sacrifices des moutons ou des bœufs, qui aident les démunis et rendent leurs cœurs joyeux. A coté de cela, l’association reçoit des dons de vêtements, des articles ménagers pour faire préparer les tables à manger et les distribuer partout aux familles démunis, Ivoiriennes et Libanaises sans distinction de races ni de religions.ACHOUR’A de l’Imam Al Hussein (A.S.) nous permet de faire des dons de sang que nous remettons aux responsables du centre de transfusions sanguines, dans un message humain très riche de sens et des valeurs supérieures.

L’interlocuteur : Que DIEU bénisse votre travail … mais est-ce qu’il existe un programme de prise en charge de certains cas sociaux à côté de ce que vous avez cité ?

L’association : A travers ceux dont on a cité comme cotisation, dons et participations, l’association prend en charge certains cas sociaux très difficile qui, plongent dans la misère absolu ….et, ceux qui sont complètement coupé du pays dans tous les domaines de vie (sociale, éducatifs et sanitaires…) ainsi que les orphelins et le soutien aux scolarités etc.…Nous attendons de tous les généreux donateurs de porter leurs mains généreuses à ceux – là car en le faisant, nous bâtissons une société saine et nous adressons un message étique aux citoyens.

L’interlocuteur : La première des choses qui attire l’œil de celui qui rentre en ville, est une magnifique coupole dorée qui prend les cœurs et les esprits…Pouvez-vous nous en parler de cet édifice au cœur d’Abidjan ?

L’association : C’est le complexe culturel AL –ZAHR’AA. L’édifice a débuté en 2003 et c’est achevé en 2008. C’est un édifice culturel, social et religieux comportant une mosquée, housaynieh, une salle publique pour la communauté, un centre pour le service des citoyens et de la communauté, une librairie publique…Et comme DIEU est Le Tout puissant, il nous a donné la chance de le finir. On a toujours besoin de soutien des généreux donateurs pour pouvoir maintenir nos travaux et services ;Ce complexe est vraiment un rêve de tous les expatriés depuis plus de 110 ans, pour qu’il soit le lieu de rencontre des civilisations et de transfert d’expériences, ainsi que l’écho du message Muhammadite original sur l’amour de DIEU pour le service de la communauté et les citoyens de Cote d’Ivoire.Ce complexe a été inauguré officiellement au mois de Mars 2008 sousLe haut parrainage de S.E Le Président de la république en présence de très haut officiés, des chefs d’églises et une large participation publique.

L’interlocuteur :Existent-ils d’autres centres à l’intérieur pour célébrer parallèlement à ce complexe, les différentes fêtes et cérémonies ?

L’association :Ce complexe n’était pas le seul dans ce domaine, il a été pour célébrer les dites cérémonies, d’autres centres je site entre autre : Houssayayni’éht l’Iman Al Mahdi à San Pedro et une mosquée en construction, le centre Houssayynite de Daloa ainsi que le centre de Soubré. Tous, des centres promoteur dans la célébration de la cause de ahloulbeïte (A.S) (les gens de la maison du prophète) et pour répondre aux besoins de la communauté dans les différentes villes.

L’interlocuteur :Tout prêt du complexe nous voyons un centre Dispensaire sous le nom Dispensaire Al Imam AL KAZEM (A.S) Pourriez-vous nous en parler ?

L’association :C’est un édifice médical comportant des consultations en médecine générale, pédiatrie, ophtalmologie, échographie et un laboratoire avec un cabinet dentaire et d’autres spécialités, dans le but de participer aux cas critiques des citoyens Ivoiriens et Libanais sous la supervision des médecins spécialistes.Cet édifice, fera assoire les meilleures relations fraternelles avec les citoyens tout en aidant a affronter les difficultés dont les pauvres sont victimes dans ce pays d’accueil et, il sera un point de départ pour organiser toute action de soutien sanitaire en faveur des démunis.

L’interlocuteur :Dans ce climat d’amour et de coopération est-ce que vous recevez les pèlerins pour le pèlerinage vers la maison de DIEU ?

L’association :Oui, l’association a organisé un voyage pour le pèlerinage et les visites des lieux saints, en 1994 sous le nom de :La campagne AL WILAYA, sous la direction des spécialisés en la matière et d’habitude, des pèlerins Ivoiriens avec des pèlerins de la communauté y participent chaque année. Cette campagne ce force depuis des années à offrir les meilleurs conditions pour ce grand rendez vous spirituel et divin.

L’interlocuteur :Dans le domaine éducatif, est-ce que l’association a bâti des écoles et des centres éducatifs et pédagogiques pour prendre soin de la nouvelle génération de la communauté ?

L’association ; En vérité, bâtir les écoles est l’une des priorités de l’association, car l’éducation est la base pour faire face aux difficultés résultant de l’immigration, pour cela, l’association a bâti le lycéeAL GHADIR dans la capitale économique (Abidjan).sur une superficie de 20 000 m2 comportant plusieurs étages et des classes éducatives selon les systèmes Arabe, Français, et Ivoirien sous la supervision des spécialistes pédagogiques expérimentés, accueillant des centaines des fils de la communauté et des citoyens Ivoiriens.Comme nous l’avons indiqué plus haut, une éducation saine reste le but et l’axe fondamentale, pour affronter les retombées négatives de l’immigration, pour renforcer cette démarche et irradier toute retombées négatives. Des spécialistes de l’association dans le domaine du scoutisme, art, chants et chœurs et pièces de théâtre, y contribuent.L’association travail aussi pour transporter l’expérience vers les villes de l’intérieur. A San Pedro, il a été bâti nouvellement un édifice pédagogique sous le nom école AL GHADIR, accueillant la plupart des enfants de la communauté, soutenant la langue arabe et les systèmes pédagogiques, religieux ainsi que la langue française et très bientôt dans les autres villes
 



06/04/2013
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