République de Côte d’Ivoire
Côte d'Ivoire
La Côte d’Ivoire, en forme longue République de Côte d’Ivoire, est un pays d’Afrique de l’Ouest, membre de l’Union africaine. D’une superficie de322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 21 058 798 habitants en 20101,2. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro (Abidjan demeurant capitale économique), pour langue officielle le français et pour monnaie, le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO.
D’abord protectorat français en 1843 et devenu colonie française en 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République.
L’économie, essentiellement axée sur la production de café et de cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d’Ivoire un pays phare dans la sous-région ouest-africaine. En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970et qui perdure, des périodes de turbulence aux plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boignyen 1993. L’adoption d’une nouvelle constitution3 et l’organisation de l’élection présidentielle qui, en 2000, porte au pouvoir Laurent Gbagbo, n’apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d’une crise politico-militaire le 19 septembre 2002. Après plusieurs accords de paix, le pays s’engage le 4 mars 2007, dans un nouveau processus de sortie de crise fondé sur un accord politique conclu à Ouagadougou (Burkina Faso)4.
Étymologie et toponymie
La dénomination de « Côte d’Ivoire » est la traduction en français du nom portugais deCosta do Marfim donné par les commerçants navigateurs en route vers l’Inde, qui apparaît sur les portulans portugais à la fin du xviie siècle. En octobre 1985 le gouvernement d’Henri Konan Bédié a exigé de tous les pays qu’ils utilisent, pour dénommer officiellement le pays, le nom en français de Côte d’Ivoire sans trait d'union, non conforme aux règles de la typographie française qui prescrit, pour la graphie des noms d’unités administratives ou politiques, des traits d’union entre les différents éléments d’un nom composé, et une capitale à tous les éléments (sauf articles...) ce qui donnerait normalement « Côte-d’Ivoire »5. Hors des paysfrancophones, si les ministères des affaires étrangères se sont conformés pardiplomatie aux exigences du gouvernement Bédié, en revanche la plupart des médiade ces pays ont refusé d’obtempérer en arguant que le français n’est pas leur langue nationale, et c’est en particulier le cas des média des pays dont l’écriture n’est pas latine, comme la Fédération de Russie (où Кот-д’Ивуа́р est un phonème sans signification alors que le nom du pays en russe est Республика Бе́рег Слоно́вой Ко́сти) ou la République populaire de Chine (où, de même, 科特迪瓦 est un renduphonétique qui ne signifie rien, alors que tout le monde comprend 象牙海岸). Depuis1985, le pays a donc deux noms : le nom officiel en français sans trait d’union, et un nom vernaculaire selon la langue et les règles de chaque pays.Étymologie et toponymie[modifier]
Langues[modifier]
Le français est langue officielle en Côte d’Ivoire et environ 70 % des habitants du pays le comprennent et le parlent autant que le dioula6. Le sénoufo (1 500 000 locuteurs) et le dioula (276 000 locuteurs) sont les langues les plus parlées dans le nord, tandis que le baoulé (3 000 000 locuteurs) et le bété (2 500 000 locuteurs) sont les langues les plus parlées dans le sud. D’autres langues comme le yacouba (1 183 000 locuteurs) et l’agni (860 000 locuteurs) sont aussi des langues importantes. Ces six ethnies à elles seules représentent 58,03 % des Ivoiriens. Néamoins, bien que l’ethnie dioula (en excluant ses parents, malinké, sénoufo et étrangers) ne représente que 1,77 % de la population, sa langue est la plus utilisée dans les villes et sur les marchés. C’est aussi l’une des premières langues de plusieurs pays frontaliers.
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